L'insculpation du poinçon, signe d'authenticité et gage du paiement d'une taxe
La réglementation de la garantie des métaux précieux s'applique principalement aux ouvrages composés d'or, d'argent et de platine, neufs ou d'occasion, destinés à la commercialisation en France 4 Elle est attestée par l'insculpation d'un ou deux poinçons qui constituent une véritable carte d'identité de l'objet : alliage utilisé, garantie d'Etat, garantie et signature de l'orfèvre et paiement d'une taxe
La garantie des métaux précieux est loin d'être une institution récente puis-que ses origines remontent au XIIIe siècle, sous le règne de Louis IX. Elle vise à garantir le titre des ouvrages neufs et d'occasion, qu'ils soient en or, en argentou en platine, et se matérialise par l'apposition d'un poinçon d'état et de suivi de traçabilité des échanges. Cette garantie est également l'occasion pour l'Etat de percevoir une taxe.
L'argent avant l'argent 6e partie Commerce et capitalisme
24/03/2009 22:36
Commerce et capitalisme des temps modernes
C'est l'argent des rois de Castille et d'Aragon, puis de toutes les cours d'Europe, qui finance les expéditions vers le Nouveau Monde, et ouvre la voie au règne des marchands, après celui des guerriers. Au XVIIe siècle, l'argentse concentre en Hollande, première puissance mondiale et reine des mers, avec plus de bateaux de commerce que l'Espagne, la France et la Grande-Bretagne réunies. En Hollande, le modèle capitaliste se met en place : la Banque d'Amsterdam, fondée en 1609, possède le plus gros stock de métaux précieux du monde ; les grandes compagnies des Indes orientales et occidentales ne cessent d'ouvrir des comptoirs de Batavia (Djakarta) à New Amsterdam (New York) ; la Bourse des valeurs connaît la première crise spéculative de l'histoire en 1636-1637, quand le cours des bulbes de tulipe flambe.
L'argent est bien vu par les hommes des temps modernes, qui y voient un gage de progrès et d'universalité pacifique. Ainsi Voltaire écrit-il dans une de ses Lettres philosophiques : « Entrez dans la Bourse de Londres, cette place plus respectable que bien des cours ; vous y voyez rassemblés des députés de toutes les nations pour l'utilité des hommes. Là, le juif, le mahométan et le chrétien traitent l'un avec l'autre comme s'ils étaient de la même religion, et ne donnent le nom d'infidèles qu'à ceux qui font banqueroute. » Londres draine aux XVIIIe et XIXe siècles les richesses du monde. Et l'argent devient « le capital », cet outil de domination décrit par Karl Marx.
Le règne du dollar consacre, au XXe siècle, la suprématie américaine. Vers la fin du siècle, l'argent, qui n'a jamais eu d'odeur, si l'on en croit le proverbe, cesse presque d'avoir une existence physique.
La nacreest la substance de base sécrétée par les mollusques et notamment les huîtres pour former l'intérieur de leurs coquilles. Lorsqu'un élément étranger au mollusque s'introduit dans le coquillage on parle alors d'irritant et le mollusque va réagir en l'entourant de couche successive de nacre afin de rendre cette irritant le plus lisse et le plus rond possible afin de pouvoir l'éjecter de sa coquille. C'est la raison pour laquelle les perlesexistent. Ces irritants peuvent être des grains de sables, des petits crabes ou autres structure animale, végétale ou minérale. La nacrese compose de couches de carbonate de calcium (sous sa forme cristalline) et de conchiolin (une substance organique protéinée qui fournit la liaison) En d'autres termes le conchiolin est la substance extérieure du mollusque. Cette substance est la résultante du contact du Carbonate de Calcium avec son environnement.
Forte de cette constatation, mais également de son expérience, Sylvie Chapuzet, instigatrice de French Spirit (2), avait organisé cette année au centre du salon M'B un forum de la création, « afin d'offrir à la profession un lieu de vie, de partage, d'expression et de démonstration sur le thème : le magasin, un écrin pour montres et bijoux ». Une sorte de mode d'emploi pour rendre les bijouteries et horlogeries d'aujourd'hui plus modernes et plus attractives, grâce à la mise en avant de nouvelles technologies, d'animations, d'expositions, d'informations. Selon Sylvie Chapuzet, « le bijou doit sortir de son côté minimaliste et attirer l'oeil. C'est un objet qui bouge. Et il faut le montrer. Contrairement à une collection de mode ou d'accessoires, qui se démode très rapidement, le bijou a une vocation plus pérenne, en moyenne 18 mois. Il est donc important de donner l'impulsion de la tendance et d'avoir les moyens de la faire connaître. Même si sa valeur sacrée prédomine, sa valeur esthétique en fait aussi un accessoire de modeà part entière qui s'adapte aux styles de vie d'aujourd'hui ».Auprès de ses adhérents (environ une centaine de créateurs fabricants et détaillants), la jeune femme avait également sélectionné des bijoux selon les tendances définies par un panel de rédactrices de mode, et présentait quelques exemples de vitrines avant-gardistes ou au contraire plus intemporelles (celles imaginées par Lalique notamment en cristal et bois précieux).
Seuls les bracelets tirent leur épingle du jeu, tout comme les alliances - fidèles à l'or et dopées par une vogue du mariage sans précédent -, surtout lorsqu'elles sont serties de diamant, grand gagnant toutes catégories. Il s'est vendu en France 2,5 millions de bijoux endiamantés pour un montant total de près de 1,4 milliard d'euros. Un véritable raz-de-marée, « même si la progression de 1 % en valeur, enregistrée dans l'Hexagone, est loin de celle que cette pierre précieuse connaît actuellement à l'échelle de la planète », souligne Hubert Lapipe. Visible engouement des people pour les petits et gros cailloux (citons, en vrac, la bague de fiançailles de Paris Hilton, les dents serties de Puff Daddy, les boucles d'oreilles d'Agassi ou encore la croix de Johnny Hallyday signée Harry Winston), démocratisation des prix, campagnes de communication bien senties : les raisons de croquer des diamants sont légion.